Comme pour toutes les destinations, il convient de bien préparer son voyage pour éviter les mauvaises surprises afin de profiter pleinement des bons moments. Avant votre départ, faites le nécessaire auprès de votre assurance santé et assurez-vous d’avoir vos vaccins à jour.
Renseignez-vous
également auprès de votre opérateur téléphonique pour pouvoir utiliser
librement votre portable, voire internet, sur place. Consultez les
compagnies aériennes pour trouver le voyage le plus avantageux et tenez compte de la météo et des agendas festifs pour choisir une période.
Si seul votre passeport vous suffit pour voyager, il vous faudra vous acquitter à votre arrivée de l’achat d’une carte touristique et d’une taxe à votre départ. Sur place, le coût de la vie est quelque peu moins cher qu’en Europe, mais tout dépend évidemment de votre logement, de la qualité de vos repas, de votre éventuelle location de véhicule et de vos dépenses personnelles.
La monnaie locale est le peso dominicain, mais les dollars américains et les euros sont acceptés et changeables. Si la vie n’est pas plus dangereuse que dans les grandes villes d’Europe, il est tout de même conseillé de faire preuve de prudence et de ne pas sortir seul le soir dans des endroits isolés.
Vous pouvez circuler dans tous le pays grâce aux nombreux moyens de
transport à votre disposition ; voiture, bus, moto, avion, taxi, motoconcho et guagua,
tous vous amèneront à destination, pour des tarifs et une qualité de
confort et de sécurité variables. Quoi qu’il en soit, soyez toujours
attentif lorsque vous vous déplacez, le code de la route est moins
strict qu’en Europe.
Enfin, équipez-vous des adaptateurs et des vêtements nécessaires à votre séjour. Sur place, il ne vous restera plus qu’à profiter de la beauté du pays, des nombreuses festivités, de la bonne humeur ambiante et de l’accueil des habitants, toujours prêts à vous rendre service.
En raison de la progression de la criminalité, certaines recommandations en termes de sécurité sont à respecter. Les Dominicains sont les plus touchés, mais les résidents étrangers et les touristes sont également concernés par les actes de vol, les agressions – parfois à main armée – et les trafics de stupéfiants. En conséquence, il est conseillé de respecter certaines règles de sécurité.
Le pays est également exposé aux risques naturels et est régulièrement frappé par les catastrophes.
Les cyclones, de juin à novembre, causent des orages et des vents violents occasionnant parfois d’importants dégâts ; les tremblements de terre et les tsunamis sont possibles, le pays étant exposé aux risques sismiques. D’ordre général, dès qu’une catastrophe arrive ou est annoncée, suivez les recommandations dispensées par les autorités locales.
En cas de besoin, d’urgence ou d’agression, appelez le 911. Ce numéro rassemble les interventions des pompiers, des services de santé et de la police pour mieux répondre à vos besoins.
Pour limiter le risque d’attraper un virus tropical, faites ces quelques gestes et réflexes simples :
Avant votre départ, mettez à jour vos vaccins. Bien qu’aucun ne soit exigé pour pénétrer sur le territoire, il est conseillé d’en faire certains pour limiter les risques de maladie. C’est notamment le cas de diphtérie, des hépatites virales A et B, de la poliomyélite, du tétanos et de la typhoïde.
Il est important de vous protéger des moustiques. Plus agressifs qu’en Europe, ils transmettent parfois certaines maladies, dont la dengue. A la tombée de la nuit, couvrez-vous les bras et les jambes et appliquez des répulsifs efficaces sur les parties découvertes. En outre, préférez les chambres avec moustiquaire, vous passerez des nuits bien plus tranquilles. Les risques sont limités en bord de mer, mais pensez à bien vous protéger lors de vos visites dans les terres.
Assurez-vous que vos assurances médicales sont à jour
avant le départ. Sur place, elles sont bien plus chères et vous avez des chances d’être transporté dans une clinique privée en
cas de problème ; or ces établissements pratiquent des prix exorbitants
et ne vous laissent sortir qu’après paiement.
Lors des horaires d’hiver, entre la fin du mois d’octobre et la fin du mois de mars, le décalage horaire entre la France et la République Dominicaine est de 5 heures. En horaires d’été, c’est-à-dire entre la fin du mois de mars et la fin du mois d’octobre, le décalage est de 6 heures.
Ce décalage s’opère en négatif, c’est-à-dire qu’à tout moment donné, il est plus tard en France qu’en République Dominicaine. Ainsi, par exemple, lorsqu’il est 12 heures en République Dominicaine, il sera 17 heures en France en heures d’hiver et 18 heures en heures d’été. Toutes les villes de la République Dominicaine étant sur le même fuseau horaire, ce décalage est valable dans la totalité du pays.
Lorsque l’on décide de s'envoler en République Dominicaine, il est particulièrement désagréable de souffrir du décalage horaire. Les premiers jours sur place peuvent être difficiles, ce qui gâche l’arrivée dans ce beau pays. Sans compter que la même problématique se répète lors de votre retour en France !
La bonne nouvelle, c’est qu’il est plus facile de s’adapter au décalage en voyageant vers l’ouest, ce qui vous permettra de ne pas trop souffrir du jet lag dès votre arrivée en vacances.
Le dérèglement est dû à la mélatonine. Cette hormone est en effet sécrétée par l’organisme la nuit pour favoriser l’endormissement et le sommeil. Or, le décalage horaire perturbe cette sécrétion naturelle pendant les deux ou trois premiers jours après votre arrivée.
Pour lutter contre les effets du jet lag, voici quelques conseils et astuces :
Pour profiter pleinement des festivités, voici un répertoire des différentes célébrations.
Célébré le jour de l’indépendance, le carnaval de Saint-Domingue voit défiler les habitants dans leurs déguisements hauts en couleurs ornés de masques originaux. Sous forme de chars et de cortèges, les différents groupes et régions sont représentés.
C’est également l’occasion de rendre hommage aux esclaves embarqués depuis l’Afrique vers ce nouveau Monde et aux indiens présents sur l’île avant l’arrivée des Conquistadors. Le grand défilé a lieu le long du Malecon, la grande avenue qui borde la mer, sous les rythmes des chants et de la musique. Ce carnaval est l’un des plus anciens du pays puisqu’il existe depuis le XVIe siècle.
En souvenir du 27 février 1844, les Dominicains célèbrent chaque année le jour où ils acquirent leur indépendance par rapport à Haïti sous la conduite des Pères de la Patrie, qui donna son nom officiel au pays et y proclama la république. Cette fête donne lieu aux traditionnels défilés militaires sur le Malecon de Saint-Domingue, qui croisent les célébrations du carnaval populaire.
Le merengue fait partie intégrante de la culture et de l’identité nationale dominicaines. Ce genre musical unique a sa Journée nationale le 26 novembre depuis 2005 et est inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2006.
A l’occasion du festival, des troupes défilent le long du Malecon en dansant sur ses rythmes enfiévrés pendant trois jours. La ville est en fête et célèbre la joie ; c’est également l’occasion de mettre en valeur l’artisanat local, tout en organisant des concerts et des dégustations de spécialités culinaires !
Depuis plusieurs années, la Fête du cacao permet de célébrer la réintroduction de cette denrée en République Dominicaine au XVIIIe siècle. Si les planteurs et les producteurs sont à l’honneur, elle aide également à sensibiliser la population à la protection de l’environnement.
A l’occasion de ce festival réputé sur la scène internationale, des concerts gratuits se déroulent sur la plage de Cabarete, à Plata et Sosua. Depuis sa création en 1990, il a vu se produire des grandes figures du jazz, telles que David Sanchez, Ray Baretto, Chuck Mangione et Nestor Torres.
Ce festival de musique latine a lieu tous les deux ans sur une durée de trois jours. Il se déroule au Stade olympique Félix-Sanchez de Saint-Domingue et a vu depuis sa création en 1995 se produire de nombreux artistes dominicains et internationaux.
Ce festival amusant est accompagné de défilés, de foires et de représentations. Sur la jetée, de nombreuses tentes installées provisoirement permettent de déguster des plats chauds locaux.
Le Merengue et la Bachata sont des danses et musiques traditionnelles intimement reliées à l’histoire et donc à l’identité et à la culture de la République Dominicaine.
Le Merengue est un style de musique et une danse né sur le sol de la République Dominicaine vers le milieu du XIXe siècle. Issu d’un rythme nommé la mangulina, il est joué grâce à l’association d’un accordéon, d’une güira (qui est un instrument de percussion), d’une tambora, d’un petit tambour à double tête et d’un bandurria (qui est une petite guitare).
Pendant plus d’un siècle, le Merengue est resté dans les esprits une danse rattachée à la campagne et à la pauvreté que la bourgeoise critiquait ouvertement, préférant la tumba francesa. Pourtant, il fut reconnu « danse nationale officielle ». Ce n’est qu’en 1970 que le Merengue commence à se moderniser, notamment sous l’influence de la salsa et de l’arrivée de nouveaux instruments comme les cuivres, le piano, le saxophone, la basse ou le synthétiseur.
Malgré cela, le Merengue n’a rien perdu de son influence ancrée dans l’histoire du pays, mêlant des rythmes d’Europe, d’Afrique et des cultures indiennes Taïnos.
Le Merengue est un rythme festif qui se danse simplement, mais surtout très serré, les deux corps fusionnant presque l’un contre l’autre. Il rappelle la salsa et la valse, mêlant des notes sensuelles qui guident les partenaires avec des combinaisons de 2 pas de côté, le tout avec un superbe déhanché.
Cet autre rythme né en République Dominicaine dans les années 1960 est plus jeune que le Merengue, mais il trouve également ses origines parmi les classes sociales les plus pauvres du pays. La Bachata est influencée par le Merengue, mais aussi par le tango et le cha-cha.
Plus romantique, la Bachata est jouée par deux à trois guitares, une basse et des percussions, dont le bongo, les maracas et la güira. Ses rythmes nostalgiques et mélancoliques ont commencé à se diffuser au milieu des années 1980 et à se faire une véritable place dans le folklore local et international.
Sa danse évoque la fusion et la passion amoureuse en même tant que l’indifférence et l’éloignement d’un couple en proie à la colère, ce qui lui confère un rythme sensuel, fougueux et passionné.
La Bachata s’est démultipliée en plusieurs variantes, modernes, dominicaines, sensuelles et traditionnelles. Elle est dansée en position ouverte ou semi-ouverte, et les corps sont maintenus en position ferme et rapprochés, ce qui évoque le tango, tout en restants souples et langoureux. Les pas sont simples, vers l’arrière ou les côtés, à l’image d’un couple qui vit la passion de sa romance.
Pour entrer sur le territoire, il vous faut un passeport en cours de validité. Le visa n’est pas nécessaire. En revanche, il vous incombe de payer une carte de tourisme coûtant 10 euros à votre entrée.
Il est possible de l’acheter en ligne avant votre départ
ou de l’intégrer à l’achat de votre billet d’avion ; La carte est valable un mois ; si votre séjour se prolonge, vous devrez
vous acquitter d’une taxe calculée selon le temps passé sur place. Les
mineurs doivent être munis d’une pièce d’identité pour leur entrée et les touristes Canadiens ne peuvent pénétrer sur le territoire
sans un billet d’avion de retour.
Pour sortir du territoire, il vous faudra payer à l’aéroport une taxe de départ d’environ 20 euros. Comme pour la taxe d’entrée, elle peut être comprise dans le billet d’avion. Pour les souvenirs, vous êtes limités à un litre de rhum ou deux litres d’alcools non forts, 50 cigares et 200 cigarillos par personne.
Pour vous déplacer en République Dominicaine, les moyens de transport ne manquent pas !
En termes de conduite, le port de la ceinture en voiture et du casque à moto est obligatoire. Soyez vigilant et attentif à tout moment, surtout aux intersections, aux croisements et aux feux. Le réseau s’améliore mais les petites routes sont généralement en mauvais état. En outre, la signalisation est peu fréquente, voire inexistante ; équipez-vous d’une carte routière et ouvrez l’œil !
En matière d’électricité, le courant est de 110 volts en République Dominicaine. Les prises de courant se composent de trois fiches plates (ou trous de forme rectangulaire et étroite) disposées en triangle ; pensez donc à vous équiper d’un adaptateur universel pour les appareils électriques.
La prise multiple peut être également un bon investissement pour éviter d’attendre son tour ! Les coupures de courant restent fréquentes ; dans les établissements hôteliers, des générateurs prennent le relai, mais dans les campagnes, les villages restent parfois privés de courant la moitié de la journée.
Pour communiquer par téléphone et passer des appels internationaux, c’est simple :
Vous pouvez utiliser votre téléphone portable sur place, à condition de vous renseigner au préalable auprès de votre opérateur et de faire activer l’option « international ». Pour vous connecter à internet, utilisez le réseau wifi gratuit, car les réseaux 3G et 4G sont horriblement chers.
Si vous comptez envoyer des cartes postales de vos vacances à vos proches, sachez qu’elles peuvent mettre vingt jours pour arriver à destination, voire ne pas arriver du tout et se perdre en route ! Le réseau postal est défaillant et il n’existe pas vraiment de distribution de courrier sur place.
La République Dominicaine compte 12 jours fériés par an :
Le pays est chaud. A Saint-Domingue et sur les côtes, contentez-vous de vêtements d’été classiques et de votre maillot de bain. Si vous allez dans les terres, prévoyez de quoi vous couvrir ; l’air y est plus frais et il vous faut vous protéger des moustiques.
Équipez-vous de lunettes de soleil, d’un chapeau ou d’une casquette et de crème solaire et pensez à prendre de bonnes chaussures de randonnée pour visiter le centre du pays et les montagnes.
Depuis la France, vous pourrez rejoindre la République Dominicaine avec les compagnies aériennes Air France, Air Caraïbes et XL Airways France. Toutefois, bien d’autres compagnies desservent le pays : Air Canada, Air Europa, Air Transat, American Airlines, British Airways, Corsair, Cubana, Delta, Eurowings, GOL Linhas Aéreas, Iberia, SWISS, Tuifly.be ou encore United. Comptez en moyenne entre 500 et 1 000 euros l’aller-retour par personne, selon les périodes et les compagnies.
Si vous envisagez de vous installer en République Dominicaine ou d’y
acheter un bien secondaire, voici les informations essentielles à connaître avant de prendre toute décision :
Si la République Dominicaine est le deuxième pays du monde réputé pour ses cigares, il s’agit du premier pays producteur des cigares Long filler Premium. Avec près de 300 millions de pièces vendues chaque année aux seuls États-Unis, la République Dominicaine a su s’emparer astucieusement du filon pour proposer une gamme de cigares variée, toujours de qualité et riche en arômes.
C’est autour de Santiago de los Caballeros que la production de tabac se localise. La deuxième ville du pays est en effet située à proximité de la Vega Real, la vallée qui concentre les terres les plus fertiles et qui produit les meilleurs tabacs grâce à un microclimat idéal, à l’abri des vents marins et des ouragans.
La culture du tabac était au départ une tradition paysanne qui abrite aujourd’hui un savoir-faire unique tourné vers le luxe et transmis précieusement à chaque génération.
L’artisanat du cigare a en effet permis à de grandes familles d’émerger, comme les Jimenez, les Diaz ou les Fuente et a enrichi le vocabulaire du tabac d’expressions qui font désormais partie intégrante de la culture et du savoir-faire spécifiques de cette production historique.
Longtemps éclipsée par Cuba, la République Dominicaine a su se refaire une place de choix dans le domaine de la production de cigares grâce à son savoir-faire et à une production de grande qualité aux saveurs et aux arômes uniques.
Si le tabac figure parmi les principales cultures du pays, il n’en demeure pas moins une plantation qui allie tradition et modernité. En effet, la cultivation de masse a permis au tabac de bénéficier des avantages des techniques et des technologies de production et de récolte les plus modernes. Toutefois, la plante profite encore de la dévotion de ses planteurs qui se doivent de semer chaque plant individuellement.
Les cigares, comme les vins, offrent des saveurs et des textures uniques, aussi variées qu’il existe de modèles.
Vous êtes un amateur de cigares dominicains et vous avez envie de découvrir une activité originale ?
La bonne nouvelle, c’est qu’en République Dominicaine, vous pouvez apprendre à fabriquer vous-même vos cigares. Sous l’œil avisé des professionnels, vous découvrirez les bons gestes et la technique pour rouler les feuilles à la dominicaine.
Outre ce savoir-faire unique, les spécialistes vous raconteront l’histoire et la fabrication du cigare, depuis la plantation et jusqu’à la boutique. Les secrets de cet emblème local vous seront confiés, tels que ceux de la pousse de la plante de tabac.
Les fabricants seront ravis de vous faire partager cette part de leur culture, d’autant plus que le cigare dominicain, plus léger et doux que le modèle cubain, séduit majoritairement une clientèle européenne.