Située entre l’océan Atlantique et la Mer des Caraïbes, la République Dominicaine partage l’île d’Hispaniola avec Haïti. Ce pays de plus de 10 millions d’habitants est empreint du multiculturalisme de sa population et son climat tropical tempéré en fait un lieu où il fait bon vivre toute l’année.
Son histoire mouvementée prend ses racines du moins pour
les plus anciennes connues chez les populations indiennes présentes
depuis le VIIe siècle avant J.-C. Le bouleversement occasionné par l’arrivée des Conquistadors au XVe
siècle puis par l’introduction d’esclaves africains a redessiné
l’histoire du pays dans ses profondeurs.
Bien qu’elle soit aujourd’hui une république apaisée, la République Dominicaine a connu une longue période de troubles et a dû se battre à de nombreuses occasions pour sa liberté.
Si son économie est principalement basée sur le tourisme et l’agriculture, le pays bénéficie de ressources mondialement connues et exportées, telles que le café, le cacao, les bananes et la canne à sucre, mais aussi les richesses minières naturellement présentes sur son sol.
Issue de nombreux métissages, la population connait un indice de croissance en amélioration constante. Les taux de chômage et de pauvreté ne cessent de diminuer alors que le taux d’alphabétisation augmente. De tradition catholique dominante, le pays accueille également des communautés protestantes et issues d’autres religions.
Si l’espagnol est la langue officielle, on y parle de nombreuses langues étrangères, dont le français et le créole. Très portés sur la musique et la danse, les habitants célèbrent plusieurs fois le carnaval au cours de l’année. C'est est aussi un pays empreint de traditions culinaires issues du mélange des cultures qui la caractérise. Prêt à vous accueillir à tout moment de l’année, ce pays idyllique et chaleureux n’attend plus que vous.
L’île d’Hispaniola se situe au milieu des Caraïbes et est divisée entre la république d’Haïti à l’ouest, et la République Dominicaine à l’est, qui représente deux tiers de sa superficie.
Cette dernière est longue
d’environ 400 km et large de 300 km, pour une superficie totale de
48 670 km², ce qui en fait le deuxième pays des Caraïbes. Au centre,
elle possède des montagnes, entourées de plaines agricoles et bordées de
près de 1 600 km de côtes, dont 600 kilomètres de belles plages.
Située entre l’équateur et le tropique du cancer, et baignée par l’océan Atlantique au nord et la Mer des Caraïbes au sud, elle allie un climat sec à un climat humide en raison de son relief très varié. Tropicale et tempérée, la météo se fait chaude en été et fraîche lors des nuits hivernales, pour une moyenne de 30°C le jour et de 20°C la nuit. Quant à celle de l’eau, elle flirte avec les 27°C toute l’année.
Le pays se partage entre cinq massifs montagneux, de hauts plateaux, plusieurs forêts tropicales, des vallées vertes et des zones plus arides et désertiques. Trois chaines de montagnes traversent le pays : la cordillère Septentrionale au nord, la Sierra de Bahoruco au sud et la cordillère Centrale, qui culmine à 3098 m d’altitude au centre du pays. La faille Enriquillo traverse l’île à l’horizontale et n’a pas épargné Hispaniola au cours des siècles en causant de nombreux séismes meurtriers.
Malgré leurs paysages différents, les deux pays d’Hispaniola partagent un même écosystème insulaire fragile et soumis aux aléas climatiques causés par les ouragans, les inondations et les tremblements de terre. Elle est toutefois plus verte que sa voisine, notamment grâce à la prise de conscience de ses habitants qui ont décidé d’œuvrer pour préserver son potentiel forestier.
28 % du territoire est protégé par des réserves scientifiques et des parcs nationaux. Néanmoins, la politique environnementale reste fragile et l’intérêt pour les énergies vertes et renouvelables est timide, mais il a le mérite d’exister. Malgré tout, le pays reste vulnérable au réchauffement climatique, alors que 70 % de la population et de l’économie se concentrent sur les côtes.
Lorsque Christophe Colomb découvre l’île le 5 décembre 1492, elle
s’appelle Quisqueya. Elle est habitée par les Taïnos depuis le VIIe
siècle avant J.-C, qui ont eux-mêmes succédés à différentes vagues de
migrations, dont les Arawaks, des migrants issus de l’Amérique du sud
qui ont colonisé une grande partie des Caraïbes. Ces tribus mobiles
étaient des pêcheurs et des agriculteurs.
Décimées peu après l’arrivée des Européens, il ne reste malheureusement aujourd’hui que très peu de preuves de leur existence. Christophe Colomb avait pourtant été accueilli comme un dieu par les autochtones. Lorsqu’il revient l’année suivante, il rebaptise l’île Hispaniola, île espagnole, et commence rapidement à violenter les Taïnos.
Des alliances se forment entre les tribus et des conflits naissent entre les habitants et les Européens nouvellement installés, jusqu’au massacre des populations locales transformées peu à peu en esclaves. L’île devient le site des premières colonies venues d’Europe et Saint-Domingue est la capitale de ce Nouveau Monde. Les esclaves venus d’Afrique sont introduits dans l’île sur ordre de la Couronne espagnole au début du XVIe siècle pour mieux exploiter les ressources naturelles du sol et développer la canne à sucre nouvellement importée.
Après plus de trois siècles sous l’emprise espagnole, l’Espagne cède aux Français la partie Est de l’île, correspondant à l’actuelle République Dominicaine. Elle est reprise au début du XIXe siècle par les Haïtiens qui organisent le génocide de 1805 qui aboutit au massacre de 10 000 personnes.
Le pays acquière son indépendance en 1821, la perd puis la retrouve le 27 février 1844, grâce aux héros de la guerre d’indépendance. La Première République commence alors, sous le régime dictatorial du président Pedro Santana. Placé sous la tutelle des Etats-Unis en 1905, le pays instable traverse de nombreuses crises politiques et économiques et la guérilla tentée contre les Américains échoue.
La République Dominicaine connait une brève période de paix entre 1924 et 1930, puis s’ensuit une longue période de troubles, de coups d’Etats, de violences et de pouvoir sans partage. Aujourd’hui, la IVe République est dirigée par le président Danilo Medina Sanchez du Parti de la libération dominicaine, réélu en 2016 avec 61,8 % des suffrages, et a su instaurer une période de paix durable.
C'est une république de type présidentiel. Le pouvoir exécutif est incarné par le président et le vice-président, tous deux élus pour un mandat de 4 ans au suffrage direct. Chaque élection est organisée le 16 mai, lors des années multiples de quatre ; tous les dominicains peuvent voter à partir de 18 ans, exceptés les militaires et les membres de la police.
Quant aux personnes mariées, elles sont
autorisées à voter à tout âge. Le pouvoir législatif est aux mains du
Congrès national de la République Dominicaine. Il comprend le Sénat,
avec 32 sièges, et la Chambre des députés, avec 178 sièges. En termes de sécurité, le pays est globalement sûr.
Il existe bien évidemment un peu de délinquance, mais elle est bien moins marquée que dans les grandes villes d’Europe. La population est très accueillante. S’il est possible de se promener sans risque et si les agressions restent très rares envers les touristes, il est toutefois recommandé d’éviter de fréquenter certains quartiers difficiles le soir.
Soyez vigilants face au vol dans les zones touristiques, il existe comme partout des petits arnaqueurs ou voleurs. Enfin, attendez-vous à recevoir de nombreuses propositions d’aides de la part des habitants ; une démarche sincère qui part d’un bon sentiment, mais qui attend un pourboire en retour.
En termes de santé, le paludisme peut parfois se manifester, d’où les mesures entreprises par le ministère de la Santé qui recommande le suivi d’un traitement antipaludique pour l’ensemble du pays. Il est également conseillé d’éviter les piqûres de moustiques en se couvrant et en utilisant des lotions répulsives. Les moustiques peuvent en effet transmettre de nombreuses maladies, dont la dengue, bien que cela reste rare en bord de mer.
L’économie reste fortement dépendante du marché des Etats-Unis. Deuxième économie des Caraïbes, il occupe la 72e place au niveau mondial. Le pays a connu une forte croissance de 5,9 % depuis une dizaine d’années, malgré un léger frein causé par la crise économique mondiale de 2008.
Le PIB par habitant oscille entre 6 500 et 8 000 US$,
ce qui le place au 90e rang mondial. Toutefois, le déséquilibre persiste parmi la population, le pays n’étant qu’à la 103e
place dans l’indice de développement humain. Malgré cela, la République
Dominicaine a fait d’importants progrès en termes de chômage (seulement
5 % en 2016) et de pauvreté (35 % contre 42 % en 2013).
L’agriculture, qui représente environ 7 % du PIB, est un pilier solide grâce à l’exportation du café, du sucre, du cacao, du tabac et des bananes biologiques. Les Etats-Unis sont le marché prioritaire, l’Europe suivant de près. Le pays est également un important acteur minier, bien que la production stagne de nos jours. La mine principale produit de l’or, du cuivre et du nickel.
Le tourisme reste le principal vecteur économique du pays, avec 16 % du PIB en tenant compte des retombées sur les secteurs du transport et du BTP.
Il ne cesse d’augmenter année après année ; plus de 6 millions d’étrangers ont visité la République Dominicaine et notamment la station balnéaire de Punta Cana en 2016 , les Nord-américains étant les premiers, suivis par les Européens. Les touristes russes sont en outre de plus en plus nombreux, ce qui fait naître un nouveau marché.
Le pays développe de plus en plus de structures et d’activités sur place pour attirer les touristes vers la capitale et les grandes villes, et met en valeur ses richesses historiques et culturelles.
En 2017, la population était estimée à 10 734 247 habitants pour une densité moyenne de 217 habitants par km². Près de 75 % de la population vit dans les zones urbaines. Les deux plus grandes villes sont la capitale Santo Domingo (3,3 millions hab) et Santiago de los Caballeros (860 000 hab).
La plupart des Dominicains proviennent d’un métissage entre Noirs d’origine africaine, Blancs d’origine européenne et Taïnos, d’origine amérindienne. Les Haïtiens sont le groupe étranger le plus présent, avec environ 600 000 immigrés, et constituent la communauté la plus pauvre du pays.
Il s’agit d’une communauté essentiellement francophone et créolophone. Mais le territoire comprend également des Espagnols, des Africains, des Asiatiques, des Français et des Américains. Le système social est basé principalement sur la traditionnelle cellule familiale, notamment dans les campagnes.
La plupart des jeunes partent travailler dans les villes ou à l’étranger, essentiellement aux Etats-Unis, et laissent leurs enfants à leurs propres parents. Ils participent aux ressources de leur famille au pays en leur envoyant régulièrement de l’argent pour répondre à leurs besoins. Il n’existe pas de prise en charge par l’Etat, donc l’entraide est très présente et naturelle au sein des familles.
Le taux de croissance avoisine 1,2 % et le taux de natalité 1,8 % avec un indice de fécondité de 2,33 enfants par femme ; ce dernier est légèrement supérieur en zone rurale. La moyenne d’âge est de 27 ans chez les deux sexes, pour une espérance de vie estimée à 75 ans. Le niveau d’éducation reste faible et déséquilibré au détriment des filles.
Le taux d’alphabétisation est estimé à 92 % chez les plus de 15 ans, avec une légère majorité pour les femmes. Près de 35 % de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, avec un fort déséquilibre des richesses en faveur des côtes.
La langue officielle du pays est l’espagnol ; il est proche de celui parlé en Espagne, mis à part quelques expressions typiques et un accent local différent.
Le français, l’anglais, l’allemand et l’italien sont
parlés dans les grandes villes.
Bien que les Francophones réels ne dépassent probablement pas les 5 000 personnes, le français est très étudié et domine dans le tourisme dans certaines zones géographiques du pays, notamment en raison de la présence de nombreux Haïtiens francophones ; toutefois, certains Haïtiens sont présents depuis plusieurs générations en République Dominicaine et ne parlent que l’espagnol.
De plus, le pays est membre observateur de l’Organisation internationale de la francophonie depuis octobre 2010. De nombreux jeunes Dominicains nés ou partis étudier aux Etats-Unis reviennent en République Dominicaine et ne parlent que l’anglais ou sont bilingues espagnol/anglais.
En revanche, la langue Amérindienne des Taïnos a complètement disparu. En termes de croyances et pratiques religieuses, le catholicisme a toujours été la religion officielle et domine largement avec plus de 57 % de la population concernée.
Suivent le protestantisme avec 23 %, les personnes sans religion à hauteur de 18 % et les autres confessions (2 %). Les descendants des esclaves noirs américains arrivés au XIXe siècle exercent généralement des cultes issus du protestantisme dans les provinces ; de nombreuses églises ou sectes se sont en effet implantées et accompagnent le développement de ces régions pauvres.
En outre, les autorités tentent depuis de nombreuses années de chasser les rites vaudou du territoire. L’image négative qui accompagne ce rejet s’apparente à une négation des racines africaines d’une partie de la population, bien souvent mal vécue. Ces rites sont bien plus présents en Haïti, où ils peuvent plus librement s’exprimer par les arts.
Le carnaval est la fête la plus populaire. Introduit au début du XVIe
siècle par les colons espagnols, il ne s’agit pas d’un événement fixe
comme partout ailleurs. S’il est présent pour la mi-carême à travers
tout le pays, de nombreuses fêtes ont aussi lieu les dimanches du
mois de février et le jour de Pâques.
Le carnaval de La Vega est une tradition issue des immigrés cubains et désormais ancrée dans le pays depuis le début du XXe siècle ; une floraison de masques aux couleurs vives et flashy représentant le diable explose un peu partout. Le carnaval de Saint-Domingue, bien qu’il ne soit pas le plus renommé, rend hommage aux esclaves amenés de force au Nouveau Monde et aux Indiens présents sur l’île avant l’arrivée des Conquistadors.
Quant au carnaval de San Pedro de Macoris, il s’agit d’une tradition du XIXe siècle importée par les immigrés britanniques qui se présente sous forme de danses et de théâtre dansé. La musique est depuis toujours présente partout et à tout moment dans la vie quotidienne des Dominicains.
Le Merengue est apparu au milieu du XIXe siècle pour remplacer la danse traditionnelle des colons, la Tumba francesa. Cette danse d’origine africaine est très rythmée et suggestive.
Elle se joue traditionnellement avec un accordéon, un tambour et une guira. La Bachata est née dans les années 1960 dans les quartiers les plus pauvres, avant de se répandre sur toute l’île.
Son rythme lent et romantique est très langoureux. Quant au Reggaeton, il s’est imposé parmi les jeunes générations depuis les années 1990.
A la mode, il est accompagné d’un style vestimentaire précis qui fait fureur. En termes de sport, le baseball est très populaire et le pays fournit le plus grand nombre de joueurs étrangers au championnat professionnel de la Ligue majeure de baseball aux Etats-Unis. Quant au football, il est plutôt pratiqué par les femmes.
La cuisine est une affaire sérieuse en République Dominicaine ! Pleine
de saveurs et d’arômes, elle est inspirée par le multiculturalisme de sa
population. Si le riz, la banane plantain, le yucca, le café, l’ananas
et le cacao composent la base de la cuisine, le plat typique du pays, le
arroz con habichuela, est un mélange de riz, de poulet et de
haricots secs.
La chèvre, le bœuf et le porc sont consommés, mais les poissons et crustacés sont généralement réservés aux touristes. Les plats traditionnels sont le pico pollo, du poulet frit servi avec des bananes frites. Peu cher, il est souvent testé par les touristes. La bandera, plus élaborée, est un plat à base de viande, de riz, de bananes, de haricots, d’avocat et de salade.
Sur le bord des routes, vous trouverez les fameux stands de chicarones, de la couenne de porc marinée dans sa graisse et de l’orange amère. Enfin, le sancocho est le plat indispensable du dimanche ; ce ragoût de sept viandes et de légumes est une tradition qu’il vous faut absolument tester ! Rarement à la carte, pensez à le demander.
Pour manger local et profiter du talent culinaire des Dominicains, voici de quoi vous donner l’eau à la bouche et satisfaire toutes les envies ! Pour les itinérants, vous aurez le choix entre les frituras, les cuisiniers du bord de route bon marché, et les paradas, des équivalents de nos restos routiers.
Les amateurs de fast foods pourront tester les grandes enseignes présentes partout dans le monde ou presque, ou les pica pollos, des petites échoppes et restos corrects et peu chers. Pour ceux qui souhaitent manger assis et qui recherchent un certain standing, testez les comedores, des petits restos à menu du jour, les cafétérias et les restaurants;
En termes de boissons, la bière est répandue, la plus « locale » étant la Presidente. Le vin est essentiellement présent dans les restaurants européens et surtout d’importation sud-américaine. Le rhum est la spécialité locale et il y a de quoi satisfaire les amateurs et consommateurs avisés.
Si le mamajuana vous tente, il s’agit d’un rhum arrangé d’origine indienne dans lequel ont macéré des épices et du bois de gaïac ; il est réputé pour ses vertus aphrodisiaques et il est supposé apporter la jeunesse éternelle. Enfin, vous trouverez un large éventail de cocktails, mais ils ne sont pas une spécialité locale. Toutefois, testez le ti punch dominicain, une merveille pour les amateurs de rhum !
La ville de Saint-Domingue, également connue sous les noms de Santo Domingo, Santo Domingo de Guzman ou San Domingo, est la capitale de la République Dominicaine. Elle est située sur la côte sud de l’île d’Hispaniola, à l’embouchure de la rivière Ozama et en bordure de la mer des Caraïbes.
Cette ville, aujourd’hui peuplée de près de 2,6 millions d’habitants, aurait été fondée en 1496, officiellement le 4 août, par Bartolomeo Colomb. Elle est donc le site de peuplement européen le plus ancien sur la terre des Amériques et elle fut occupée sans interruption depuis sa création. Elle est également connue pour être le premier siège du pouvoir espagnol dans le territoire du Nouveau Monde. La première ville fut détruite en 1502 par un cyclone et fut reconstruite sur l’autre rive de l’Ozama.
Son statut de ville lui fut officiellement accordé en 1508 par le roi d’Espagne, Ferdinand II d’Aragon. La plus ancienne université du Nouveau Monde y fut créée en 1538 et elle existe encore à ce jour. La ville était riche, non d’or, mais de la canne à sucre. Les dominations anglaises puis françaises ont écrit son histoire et ont mené à son indépendance en 1844.
Riche d’une histoire multiséculaire, Saint-Domingue a su préserver les traces de son passé à travers un patrimoine colonial précieux. La zone coloniale de la ville fut déclarée patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. On peut en effet y admirer les plus anciennes constructions espagnoles des Amériques, comme la première université, la première cathédrale, la maison de Christophe Colomb ou encore la forteresse Ozama. Découvrir la ville à travers ses vieilles pierres et ses nombreux musées est un moyen intéressant et ludique de se replonger dans son riche passé.
Le sport est l’un des passe-temps favoris des habitants de Saint-Domingue. Le Baseball est notamment le plus important, dans la ville comme dans l’île ; Saint-Domingue comprend deux clubs plusieurs fois champions nationaux. La culture est par ailleurs au cœur de ses objectifs de développement. Au travers d’excursions passionnantes, vous découvrirez l’histoire de l’île, son folklore, sa gastronomie haute en saveurs et sa nature entre mer et forêt.
La Romana est une ville de plus de 202 000 habitants située sur la côte sud de l’île de la République Dominicaine, à environ 100 km à l’est de la capitale Saint-Domingue. Cette grande ville, dotée d’un port important depuis le XVIe siècle, doit son nom à la grande balance romaine qui était utilisée pour peser les marchandises passant par la zone portuaire. Troisième ville du pays en nombre d’habitants, elle a su doubler son effectif démographique en l’espace d’à peine 25 ans.
La Romana est une ville classique, à l’image des grandes citées espagnoles. Bâtie à l’origine pour accueillir les travailleurs des plantations de canne à sucre, elle se tourne quelque peu vers le tourisme, mais sans grande visée de développement à ce jour. Elle dispose toutefois d’un aéroport international.
La ville contient le fameux complexe Casa de Campo, qui abrite une marina, un hôtel, plusieurs villas de luxe, des terrains de golf et le petit village médiéval de Altos de Chavon.
Elle sert également de point d’escale pour les croisières des Caraïbes, essentiellement grâce aux eaux chaudes des îles de Catalina et Saona. Les plages de la ville ne sont pas les plus belles ; pour se baigner, il est conseillé de s’éloigner d’une vingtaine de minutes, vers Bayahibe. Pour l’anecdote, la ville a accueilli le 6 novembre 2004 le mariage de Louis de Bourbon, considéré comme héritier du trône de France, et de Marie-Marguerite Vargas y Santaella.
Puerto Plata, ou plutôt San Felipe de Puerto Plata, est une ville portuaire située sur la côte Nord-ouest du pays. Avec environ 300 000 habitants, la ville dispose d’un port de commerce très important et d’un aéroport international. La ville doit son nom à Christophe Colomb. Il l’aurait en effet appelé Puerto Plata, ou Port d’argent, en raison du reflet argenté de la mer.
Une colonie s’y installa en 1496, mais la ville fut officiellement fondée en 1502, par souci du gouverneur d’Hispaniola de disposer d’un port sur la rive nord de l’île. Elle est devenue une colonie tristement célèbre pour l’esclavage et son commerce et aura contribué à la traite de plusieurs millions d’esclaves africains.
Le port devint plus tard le repère des pirates et des contrebandiers, jusqu’à la construction du fort Fortaleza San Felipe en 1577. Pour mieux lutter contre les trafics des flibustiers, les Espagnols ont décidé de raser la ville en 1606, mettant par la même occasion un terme au commerce des Hollandais.
La ville abandonnée n’est repeuplée que 140 ans plus tard, en 1746 ; elle retrouve son histoire et son port de commerce. Depuis, le réseau de transport s’est étendu et la vie culturelle s’est développée, amenant toujours plus de tourisme. Avec ses célèbres stations balnéaires de la Costa Dorada et de la Playa Dorada, la ville peut accueillir près de 100 000 touristes.
Elle est dotée d’un musée de l’ambre, du seul téléphérique caribéen, d’une réplique de la statue du Christ Rédempteur, de nombreux sites d’intérêt historique et d’un magnifique jardin botanique.
Las Terrenas est une ville située sur la côte nord-est de la République Dominicaine. Peuplée de près de 19 000 habitants, elle attire de nombreux touristes et figure parmi les destinations préférées des Européens. La ville était autrefois un petit village de pêcheurs, mais ses plages magnifiques ont rapidement attiré les touristes et les investisseurs.
Les hôtels, les clubs, les centres d’activité et les restaurants ont rapidement fleuri sur le bord de ses flots turquoise pour en faire l’un des points phares du pays. Son fort et rapide développement touristique a été facilité par la présence à proximité de l’aéroport international El Catey.
Si Las Terranas séduit, c’est principalement grâce à son allure de grand village. Elle offre tous les services tout en préservant l’âme du petit village de pêcheur qui a marqué ses origines.
La ville est néanmoins relativement récente, puisqu’elle fut fondée en 1946 pour reloger les habitants pauvres de la ville de Saint-Domingue. Las Terranas est restée longtemps isolée du reste du pays, puisque la première véritable piste pour la rejoindre n’a été créée qu’en 1989 et qu’il a encore fallu attendre 5 ans pour y voir arriver l’électricité.
Sa beauté et son originalité préservées ont su séduire les touristes et ont contribué à faire exploser son dynamisme, son développement et son attractivité. Si ses plages magnifiques sont la première attraction de la ville, elle attire également grâce à son économie tournée vers la pêche, le commerce et le tourisme.
Les cabanes de pêcheurs restaurées ou reconstruites côtoient les hôtels de luxe, les discothèques, les centres de loisirs et toutes les attractions touristiques. Si la ville s’est construite en l’espace de 10 ans, elle abrite aujourd’hui des hôtels considérés comme les meilleurs du monde.
La ville d’Higüey porte bien son nom qui vient du taïno et signifie soleil, car la ville est située à la pointe orientale du pays, à près de 145 km de Saint-Domingue, la capitale. Elle reçoit donc la première les rayons du soleil levant. Très dynamique, cette ancienne chefferie est peuplée de près de 170 000 habitants.
Peuplée à l’origine par les Indiens Taïnos, elle fut conquise tardivement par les Espagnols, vers 1503. La prise de pouvoir des Conquistadors fut lente, car les Taïnos n’entendaient pas se laisser faire. Malgré les menaces et l’imposition d’un accord de paix, ils se sont rebellés, forts de leur grande connaissance des moindres recoins de la jungle environnante. Le chef des Indiens fut finalement condamné à mort et son peuple réduit en esclavage, ce qui marqua un nouveau changement.
La ville s’est rapidement développée au XVIe siècle grâce à la production et au commerce de la canne à sucre, du cacao et du gingembre, avant de se tourner vers l’élevage intensif. La ville passe peu à peu dans les mains des Français et des Espagnols avant de retrouver son indépendance au XIXe siècle.
Aujourd’hui développée autour de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture, elle laisse une large place au tourisme. Sa croissance économique est stable et son industrie touristique en constant développement. Son succès s’explique par sa beauté et sa localisation idéale qui lui accorde un climat agréable et relativement protégé des tempêtes.
Elle abrite aujourd’hui une population orientée vers le tourisme, en grande partie travaillant dans les complexes hôteliers de Punta Cana, située à 50 km. La ville, très dynamique, possède également deux monuments religieux renommés, la basilique Notre-Dame d’Altagracia et l’église San Dionisio, ainsi que deux grandes universités, l’une publique et l’autre privée.
La ville de Santiago de los Caballeros, ou Saint-Jacques des Chevaliers, est la deuxième ville la plus peuplée du pays, avec près de 1 million d’habitants. Elle est située au nord de la République Dominicaine, au cœur de la vallée du Cibao, d’où son surnom de Ciudad Corazon.
La première colonie fut fondée en 1495 par Christophe Colomb, sur l’emplacement actuel de Jacaqua, au nord du Yaque del Norte. Cette première ville ayant été fondée par 30 hommes, elle fut tout d’abord nommée Santiago de los Trenta Caballeros, ou Saint-Jacques des Trente Cavaliers.
Un tremblement de terre la ravagea en 1506, elle fut reconstruite à son emplacement actuel avant d’être à nouveau dévastée dans les mêmes conditions en 1562. La ville est devenue à quelques occasions la capitale du pays et a eut un rôle stratégique dans la Guerre d’indépendance dominicaine de 1844.
Santiago de los Caballeros a su développer son secteur industriel avec les mines d’ambre bleu. Elle abrite également des universités et une équipe de baseball. La ville est par ailleurs dotée d’un riche patrimoine historique et d’installations culturelles très contemporaines. Ses musées, son Palais des sports, sa Maison de l’art et son Grand Théâtre du Cibao côtoient les ruines du passé de la ville.
La ville de Punta Cana est la principale station balnéaire de l’île. Peuplée de près de 55 000 habitants, elle est située à l’est de la République Dominicaine. Avec une température évoluant entre 25 et 35°C, il y fait bon vivre toute l’année. Pourtant, l’histoire de la ville est relativement récente.
En 1970, des investisseurs américains ont porté leur intérêt vers la pointe est du pays, avec ses 10 km² de plages magnifiques et ses 50 km² de végétation luxuriante. La station balnéaire n’avait plus qu’à se bâtir. Face aux eaux turquoise de l’Atlantique, en bordure de longues plages de sable blanc et fin ceinturées de cocotiers, elle était déjà clairement dessinée dans l’esprit des investisseurs au cœur de ce cadre idyllique.
Le Punta Cana Club, premier club de la ville, fut construit l’année suivante, en 1971. Punta Cana devait devenir une station balnéaire ouverte vers le tourisme ; tel était son destin.
Pour accueillir les premiers clients, notamment au Club Méditerranée installé en 1978, la ville se dota de routes et d’un petit aérodrome devenu aéroport international en 1984 ayant la capacité d’accueillir aujourd’hui près de 4 millions de visiteurs par an.
Ceci signa l’arrivée des premiers complexes Resorts qui longent dorénavant les plages de la ville et le développement d’un réseau
électrique, d’eau, de transport, de soins et de sécurité.
Fière de sa jungle luxuriante, la ville a lancé dès 1994 la première fondation écologique du pays, The Ecological fondation. Impulsée par le groupe gestionnaire, cette création fut appuyée par de grandes universités américaines avec pour objectif de protéger la richesse de la flore et de la faune locales de l’expansion du tourisme, tout en les mettant en valeur à des fins de sensibilisation écologique. La ville a su se développer selon plusieurs axes afin de satisfaire le tourisme.
Gastronomie, histoire locale, patrimoine multiséculaire, carnavals, parcs nationaux, activités aériennes et aquatiques, parcours dans la jungle, vie nocturne intense, etc. Les idées ne manquent pas et les touristes profitent en permanence de la beauté du site et de ses richesses naturelles.
Tout dépend de ce que vous souhaitez privilégier ou éviter. En termes de météo, le climat tropical oscille toute l’année entre 25 et 30°C le jour et avoisine 20°C la nuit. L’eau est à une température allant de 26 à 28°C, tout au long de l’année. Vous pouvez donc vous rendre en République Dominicaine à tout moment, mais vous ne profiterez pas des mêmes choses selon les périodes :
En termes vestimentaires, apportez dans vos valises des vêtements d’été et votre maillot de bain. Inutile de vous charger davantage, sauf si vous passez vos nuits dans le centre montagneux, plus frais que la côte ! Pensez au chapeau et aux lunettes de soleil, indispensables pour vous protéger, et n’oubliez pas d’apporter de bonnes chaussures pour vos visites et randonnées.